Noël approche et apporte l’espoir et la paix…

Voici un petit extrait du roman d’Anne et Serge Golon « Angélique à Québec ». Bien que ce célèbre récit d’aventures ne prétende pas être une analyse historique, cette page décrit bien les mœurs et les traditions de la population de la Nouvelle-France vers la fin du XVIIe siècle :

« …À Québec, les solennités religieuses se succédaient sans rémission.

Le premier mardi de décembre, la messe annuelle des jésuites, instituée par la Compagnie des Cent-Associés à la suite d’un vœu.

Le 3 décembre, Saint-François-Xavier, second patron du pays. Le 6, Saint-Nicolas.

Le samedi des Quatre-temps revêtirent une somptuosité particulière, car c’était le jour réservé aux ordinations.

Pendant toute cette période de l’Avent, on ne vit plus de petits Canadiens sur les places jouant à la crosse ou patinant sur les espaces gelés ou se poursuivant à coupe de boules de neige.

Tous les gamins de Québec, requis pour le service du Très-Haut, passaient leur temps à enfiler et à retirer soutanes rouges, noires ou violettes et surplis de dentelles, à allumer et à éteindre des cierges, à remplir et à balancer les encensoirs, à couper du pain bénit dans des corbeilles pour le distribuer à la messe.

On répétait les chants de Noël.

Appelée sans cesse au pied des autels, la population ne s’en affairait pas moins à préparer le réveillon qui suivrait l’audition des trois messes basses, dans la cathédrale, à minuit.

Noël était une fête de famille. Il y aurait pourtant beaucoup d’amis et de parents à convier… »

Joyeuses Fêtes à tous! 

 

Source : https://www.histoire-du-quebec.ca/avent/