
Origine de l’association (1998)
Pendant plusieurs années, des descendants de Noël Legault dit Deslauriers et de Marie Besnard ont cherché leurs racines. Aux échanges de renseignements dans les salles d’archives, les bibliothèques et les sociétés de généalogie se sont ajoutées les recherches sur internet. Par conséquent, la création de plusieurs sites de recherches permirent aux Legault et aux Deslauriers de préciser des données existantes et d’en trouver de nouvelles. Aussi de nombreux descendants de Noël et de Marie visitèrent IRVILLAC, village du Finistère (fin des terres) situé en Bretagne au nord ouest de la France, d’où partit Noël pour la Nouvelle-France à la fin du XVIIe siècle. Cet intérêt pour retracer nos racines a de plus été stimulé le 13 février 1993, dans un article de Robert Prévost dans le quotidien La Presse ayant pour titre « Les Legault et les Deslauriers, une souche commune, tome 1 ».
Qui plus est, l’article soulignait la possibilité d’une rencontre des descendants Legault et Deslauriers à Pointe-Claire, au Québec, en 1998. Malheureusement, deux des Legault interviewés pour la rédaction de l’article, Maurice et Conrad, décédèrent sans avoir pu rendre à terme leur projet de créer une association. Mais, grâce aux noms qu’ils fournirent et ceux identifiés par les sœurs Marie et Mimi Le Goff d’Irvillac, des descendants ayant visité le village natal de Noël et ayant signé le livre d’Or ont pu être retracés. Une première invitation leur fut envoyée et en aout 1998, une première réunion prit place à Châteauguay. Sept d’entre elles acceptèrent de former un comité provisoire afin de préparer une rencontre pour célébrer le 300e anniversaire de mariage du couple souche (18 novembre 1698). Plusieurs scénarios furent étudiés et celui du 15 novembre 1998 fut retenu. À cette réunion de Pointe-Claire, d’autres personnes se joignirent au comité, des résolutions furent votées et, finalement, en avril 1999, nous recevions les lettres patentes du gouvernement du Québec pour la formation de l’Association des descendants de Noël Legault dit Deslauriers Inc.
- Il est intéressant de noter que cet article est repris dans le livre « Portrait de familles pionnières », tome 2, du même auteur.
Par Monique Legault (m. 001)

Origine du blason
Signification :
À gauche, l’Hermine, symbole de la Bretagne, région d’origine de Noël
À droite, Fleurs de lys blancs sur fond bleu; le lis est le symbole du Québec et de la Nouvelle-France.
En bas, Diwanit Bugale – Que naissent les enfants.
Le blason est une création de Claude Legault et Jean Deslauriers
Chanson bretonne « Diwanit bugale »

En breton
(texte original)
Didostait bugale
Ar serr-noz hag ar gouloù deiz
Roit kalon din-me
Aon ‘m eus rak hon dazont
Tomm eo d’ho kalonoù
Furnezioù ar re a-ziwar ar maez
Hag ar c’hleunioù o tihunin
War an douaroù ‘tro al lenn du
Diwanit bugale
Ar stourmoù kalet, an emglev
Ganeoc’h eo ‘teu komzoù didro
Ha brav e kavan ho toare
Da safar ‘r yezh
A ra diank din, siwazh
Diwanit bugale laouen
Ar menezioù melen
Gant hiraezh d’hor gouelioù kent
‘Tre ho tiweuzoù ar wirionez
Diwanit bugale
Gleb ho taoulagadoù dre forzh c’hoarzhin
Ha didrouz ho klac’harioù
Diwanit bugale
Diwanit bugale
Ar stourmoù kalet, an emglev
Ganeoc’h eo ‘teu komzoù didro
Ha brav e kavan ho toare
Da safar ‘r yezh
A ra diank din, siwazh
En français
Approchez les enfants
Du crépuscule et de l’aurore
Donnez du courage à mon coeur
J’ai peur devant notre avenir
Elle nous fait chaud au coeur
La sagesse de ceux des campagnes
Ainsi que les talus qui se réveillent
Sur les terres autour de l’étang noir
Que naissent les enfants
Des luttes et de l’entente
Avec vos paroles sans détour
Et si belle votre manière
De parler cette langue
Qui m’échappe encore, hélas!
Que naissent les enfants joyeux
Des montagnes jaunes
Avec la nostalgie des fêtes anciennes
Entre vos lèvres se trouve la vérité
Que naissent les enfants
Avec les yeux mouillés par le rire
Et les chagrins silencieux
Que naissent les enfants
Que naissent les enfants
Des luttes et de l’entente
Avec vos paroles sans détour
Et si belle votre manière
De parler cette langue
Qui m’échappe encore, hélas!